Depuis 1992, le contrôle technique est obligatoire pour circuler. Mais si son objectif principal est de vérifier les principaux organes de votre véhicule, un refus peut vous être notifié à l’issue du contrôle technique périodique, ce qui donne lieu à une contre-visite. Dans cet article, nous vous proposons quelques conseils pour éviter la contre-visite et aborder sereinement le contrôle technique de votre voiture.

En quoi consiste le contrôle technique ?

Tout d’abord, il faut bien garder en mémoire le caractère obligatoire du contrôle technique : l’absence de ce dernier ou un contrôle technique périmé constituent une infraction qui peut vous coûter 135 € d’amende, et dans certains cas, l’immobilisation du véhicule.

Le contrôle technique périodique est un rendez-vous à honorer 4 ans après la 1ère mise en circulation puis tous les 2 ans, que vous conduisiez une voiture essence ou un véhicule diesel. Le contrôle technique se décline en plusieurs variantes : pour les quatre roues avec un PTAC de moins de 3,5 tonnes, pour les véhicules de collection, pour les véhicules roulant au GPL, pour les camping-cars… Certains véhicules ne sont pas soumis au contrôle technique, comme les voitures sans permis, les véhicules de l’armée ou les véhicules diplomatiques.

Lors de ce rendez-vous, le contrôleur agréé doit, conformément à la législation en vigueur, vérifier les 133 points de contrôle règlementaires sur l’ensemble du véhicule : liaison au sol, éclairage, signalisation, l’identification, le freinage, la visibilité, la direction, les organes mécaniques, la structure et la carrosserie, le niveau sonore et la pollution, sans oublier l’équipement.

Prendre RDV

Quelles sont les causes de refus ?

Lorsque votre véhicule reçoit un avis favorable au contrôle technique, la validité de ce dernier est de 2 ans.

En cas de refus, vous disposez de 2 mois afin de corriger les défauts constatés, puis représenter votre véhicule à la contre-visite.
Un avis défavorable au contrôle technique périodique peut être émis pour des défaillances majeures ou critiques : il existe 610 défaillances potentielles pouvant conduire à la contre-visite !
Les défaillances majeures sont celles qui compromettent la sécurité routière. Cela peut concerner une plaque d’immatriculation mal fixée ou illisible, un système de freinage anormal, des pneus trop usés, un pare-brise fissuré, un dysfonctionnement des essuie-glaces ou encore un défaut d’éclairage ou de direction.
Les défaillances critiques sont celles qui mettent en danger de façon immédiate. Il peut s’agir d’une carrosserie détériorée, de pneus entaillés, de feux stop qui ne fonctionnent pas, de portières défaillantes, d’un châssis en mauvais état et bien d’autres. Dans ce cas de figure, le véhicule peut circuler jusqu’à minuit et les réparations doivent être effectuées sans délai. Une contre-visite est exigée le jour-même si le conducteur souhaite utiliser à nouveau son véhicule.

Comment éviter la contre-visite ?

En sachant qu’une contre-visite a un tarif libre qui peut aller jusqu’à 90 € pour un véhicule léger, mieux vaut tout mettre en œuvre pour ne pas y être contraint !

Pour éviter la contre-visite, la première des choses est d’effectuer par vous-même un contrôle de votre véhicule. Prenez garde à l’état de la signalisation, du freinage, des pneumatiques et de l’éclairage. Vérifiez également tous les niveaux des différents liquides.
Contrôlez l’état général de votre véhicule et préparez-le ! Ôtez les sièges enfants pour faciliter le travail du contrôleur et assurez-vous que la roue de secours est facilement accessible. Enfin, n’oubliez pas le certificat d’immatriculation : un contrôle technique ne peut être effectué sans la carte grise.

Pour un contrôle technique parfaitement mené et des conseils essentiels sur votre sécurité routière, rendez-vous dans l’un de nos 9 centres de contrôle technique dans les Alpes Maritimes et le Var. Avec plus de 20 ans d’expérience, nous effectuerons un examen sur-mesure, parfaitement adapté à votre véhicule.