Depuis le 1er janvier 1992, le contrôle technique périodique des véhicules automobiles légers (VL) est obligatoire en France. Cette obligation fait suite à un arrêté du 18 juin 1991 réglementé par le Code de la route.

Depuis la réforme du contrôle technique appliquée en France le 20 mai 2018 et dans tout le reste de l’Europe avant cette date, l’exigence de qualité a été revue à la hausse, avec davantage de défaillances majeures et critiques qu’autrefois.

En cas de non-respect de cette obligation, l’automobiliste encourt des sanctions pouvant aller de l’amende (135 € ou 90 € en cas de paiement sous 3 jours) à l’immobilisation du véhicule et confiscation de la carte grise pour une semaine, en échange d’un titre de circulation provisoire. L’automobiliste devra alors profiter de ce temps pour effectuer le contrôle technique et justifier des réparations éventuelles en cas de défaillances mécaniques.

De cette manière, les autorités européennes espèrent diviser par deux le nombre de morts sur les routes d’ici à 2020 et réduire la pollution engendrée.

Car le contrôle technique, malgré sa mauvaise réputation auprès des automobilistes, a pour but de garantir la sécurité de chacun sur les routes.

Il permet en effet de prévenir les risques de dysfonctionnement techniques et mécaniques. L’un des objectifs du contrôle technique est d’assainir le parc automobile français et ainsi d’optimiser la sécurité routière. Il remplit parfaitement cet objectif en limitant les véhicules dangereux en circulation. C’est donc un réel gage de sécurité sur la route.